Dénoncée de manière anonyme, Sylvia cherche une solution pour sauver l’animal, dont la détention est strictement réglementée.
Cela fait plus de 5 ans que l’animal vit chez cette corrézienne. Recueilli alors qu’il n’était qu’un marcassin blessé et apeuré, elle s’en est occupé et s’est pris d’affection pour l’animal. Logé dans un parc avec clôture électrifié sur le terrain du couple, l’existence du sanglier n’était pas un secret dans la commune du Jardin.
Mort ou libre
Pourtant en février 2019, le couple est dénoncé et des agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) constate la présence du sanglier sur le terrain. Quelques jours plus tard, un courrier informe la propriétaire que la détention de l’animal est illégale. Sylvia a alors tenté de se mettre en conformité, ce qui lui a été refusé. En septembre 2019, le tribunal de Tulle lui pose un ultimatum : l’animal doit être placé dans une structure adaptée, ou il sera abattu.
Derniers recours
Pour éviter le pire à l’animal, la corrézienne ouvre une page Facebook « Sauvez Maurice » ainsi qu’une pétition en ligne, qui a déjà recueilli plus de 18 000 signatures. Une audience était prévue le 22 janvier 2020, qui a était repoussée grâce à l’intervention de maître GRILLON. L’avocat a été choisi par Sylvia pour la défendre dans cette affaire, ce qui a permis de repousser l’audience au 18 mars prochain. Un court répit pour le sanglier et sa sauveuse, qui a également ouvert une cagnotte en ligne pour couvrir les frais de justice.
Sources : Sauvez Maurice, Le Figaro
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