Le loup dans la ligne de mire du gouvernement

Un arrêté reconduit l’autorisation de tirs dérogatoires sur l’animal à titre « expérimental ».

Publié vendredi 3 janvier par les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique, le texte reconduit l’arrêté de juillet 2019. Celui-ci permettait, à titre expérimental, d’augmenter le taux de prélèvement du loup de 10% à 17%. Un taux qui pourra être poussé jusqu’à 19% par décision des préfets. La dérogation s’applique cependant à des zones bien définies, décrites comme « cercle 0 », où la concentration d’attaque du loup est considérée comme importante.

Carte de répartition du loup en France. L’ONCFS estime à 92 le nombre de zones où sa présence est permanente. Au total, plus de 500 individus seraient présents sur le territoire.

« Sont concernés les communes qui ont fait l’objet d’un nombre d’attaques […] au titre de la prédation du loup supérieur ou égal à 15 en moyenne sur la période 2016-2018 ».

Une zone de « cercle 1 » est également prévue, « dans le cas de dommages exceptionnels constatés au cours des 12 derniers mois » précise l’arrêté. Il indique également que les résultats d’une évaluation de la population de loup seront publiés en juin 2020. Ils pourraient influer sur l’application de l’arrêté. Pour le moment, son application est prévue jusqu’au 31 décembre 2020.

Source : Legifrance, ONCFS